Albert Carty was born on October 5th, 1879, in St Martin, Dutch West Indies and migrated to New Brunswick in the early 1910s.
At the time he signed up to join No 2 Construction Battalion in October 1916, he was married to Fanny Tyler and had four sons Albert, John, Adolphus, and William. He was a member of No 2 Construction Battalion Band and played the tuba. His wife’s brothers (Seymour, Harold, and Charles) also enlisted in the Battalion and were members of the band.
Earlier in the fall of 1915, his wife’s brothers attempted to join a non-segregated unit in Sussex New Brunswick but were turned because they were Black by Lt, Col. George Fowler, who was appointed to command the 104th Battalion from New Brunswick. In a recruiting speech, Fowler declared, “You know me in the past for a strong partisan… but there is no question of politics or race or religion in this battalion.” Nevertheless, he justified the exclusion of Black volunteers, stating: “I have been fortunate to have secured a very fine class of recruits, and I did not think it was fair to these men that they should have to mingle with negroes.”
Albert survived the First World War and returned to St John. Five of his sons served in the RCAF during the Second World War and two of his younger sons, Malcolm and Robert, who were cadets in the Second World War, continued the Carty military tradition. Malcolm joined during the Korean War and would remain with the military until the mid-1970s. Robert spent three decades in service of his country, some of that time as a peacekeeper in Cyprus.
Albert’s wife Fannie passed away in 1945. Albert passed away in Toronto in 1958.
Albert Carty est né le 5 octobre 1879 à Saint-Martin, dans les Antilles néerlandaises, et a émigré au Nouveau-Brunswick au début des années 1910.
Lorsqu'il s'est enrôlé dans le 2e bataillon de construction en octobre 1916, il était marié à Fanny Tyler et avait quatre fils, Albert, John, Adolphus et William. Il était membre de la fanfare du 2e bataillon de construction et jouait du tuba. Les frères de sa femme (Seymour, Harold et Charles) se sont également enrôlés dans le bataillon et étaient membres de la fanfare. Plus tôt, à l'automne 1915, les frères de sa femme ont tenté de se joindre à une unité non ségréguée à Sussex, au Nouveau-Brunswick, mais leur demande a été rejetée parce qu'ils étaient de race noire par le lieutenant-colonel George Fowler, qui avait été nommé pour commander le 104e bataillon du Nouveau-Brunswick. Dans un discours de recrutement, Fowler déclare : « Vous connaissez ma réputation de partisan convaincu... or, il n'est question ni de politique, ne de race ni de religion dans ce bataillon. » Il justifie néanmoins l'exclusion des volontaires noirs en déclarant : « J'ai pu obtenir une très bonne classe de recrues et je trouvais injuste d'obliger ces hommes à se mêler aux nègres. »
Albert a survécu à la Première Guerre mondiale et est retourné à Saint John. Cinq de ses fils ont servi dans l'ARC pendant la Seconde Guerre mondiale et deux de ses fils cadets, Malcolm et Robert, qui étaient cadets pendant la Seconde Guerre mondiale, ont perpétué la tradition militaire de la famille Carty. Malcolm s'est enrôlé dans l'armée pendant la guerre de Corée et il y est resté dans l'armée jusqu'au milieu des années 1970. Robert a passé trois décennies au service de son pays, dont une partie en tant que gardien de la paix à Chypre.
Fannie, l’épouse d’Albert, est décédée en 1945. Albert s’est éteint à Toronto en 1958.
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